Je ne sais si vous avez remarqué, mais le monde change. ;-)
Mais quelles sont les différences entre les changements continuels produits depuis des siècles et ceux de notre époque, si particuliers ? Probablement la rapidité avec laquelle se produisent les évènements, due entre autres à l’effacement des distances et à l’instantanéité de l’information
Sans parler de l’effet papillon…
Ce que l’on acceptait avant devient à présent intolérable.
La condition des femmes, les discriminations raciales, sexuelles, religieuses, les scandales financiers et politiques, les « va-t-en-guerre »… Certes, le combat d’arrière-garde entre l’ombre et la lumière, bataille entre ceux qui veulent que tout continue comme avant et tous les autres, n’est pas achevé.
Mais regardons comment notre univers a bougé en peu de temps. Ce tsunami qui tente de nous emporter pourrait nous faire revisiter l’humanité, dans ses fondements propres, dans ses modèles économiques et sociétaux. Comme je l’exprimais dans le post « La morale à l’école de la République » - Lire le Lien -, je suis profondément convaincu que l’on ne transforme pas le monde par de grandes révolutions.
Pour s’en convaincre, observons globalement le produit de celles-ci, quels que soient les continents et les cultures. En revanche, les changements espérés pourront se produire par petites touches, en commençant par réaliser chacun notre « propre révolution ».
"Hier, j’étais intelligent, alors je voulais changer le monde. Aujourd’hui, je suis sage, alors je veux changer ma personne". Citation de Djalâl ad Dîn Rûmî, mystique persan musulman du 13e siècle. Cela s’opérera sur le nombre parce que cela se sera d’abord opéré sur l’élément unitaire que nous constituons tous.
En déposant les « valises » de notre lignée qui ne nous appartiennent pas (plus), en opérant un travail de développement personnel, en refusant les injonctions sociétales qui ne nous semblent pas justes, nous sommes en mesure de nous alléger et de (re) devenir nous-mêmes.
Semons quotidiennement des graines d’optimisme, accomplissons des petits pas vers les solutions aux maux de ce monde, restons authentiques, respectons nous.
Pour certains, cela paraîtra empreint de bons sentiments et dégoulinant de guimauve, mais pour autant c’est faisable.
Pour finir, je ne peux résister à vous livrer cette pensée de Gandhi :
"Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même".